Insee, Ined : ces chiffres qui nous parlent…

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Dans son premier numéro de 2014, Insee/Première publie le bilan démographique 2013 de la France. Au 1er janvier 2014, notre pays compte 66 millions d’habitants : 63,9 millions en métropole, 1,9 million dans les départements d’outre-mer hors Mayotte et 0,2 million à Mayotte. Ce qui correspond, au total, à une augmentation d’un peu moins de 300 000 personnes au cours de l’année 2013. Il s’agit de la plus faible croissance depuis 2000.

On a compté, l’an dernier, 810 000 naissances (c’est 11 000 de moins qu’en 2012) versus 572 000 décès (le plus haut niveau depuis 1994, plus qu’en 2003, année d’importante canicule estivale ; ce chiffre serait lié au « vieillissement tendanciel » de la population). L’espérance de vie augmente légèrement, après avoir marqué le pas en 2012 : 85 ans en moyenne pour une femme (+ 2,1 ans qu’il y a dix ans), 78,7 ans pour un homme (+ 2,9 ans). Au 1er janvier 2014, la France compte 18 % d’habitants âgés d’au moins 65 ans (+ 3,4 points en vingt ans). La mortalité infantile reste à un niveau d’environ 3,5 enfants décédés avant 1 an pour 1 000 naissances vivantes. Côté événements, on compte 3 mariages pour 2 Pactes civils de solidarité (Pacs), avec un nombre de mariages (246 000) légèrement en hausse (231 000 mariages mixtes et 7 000 mariages de personnes de sexe différent) et un nombre de Pacs (160 200) en légère remontée en 2012 (+ 5,5 %) après une forte diminution en 2011. S’agissant des mariages entre personnes de même sexe, depuis la publication de la loi « Mariage pour tous » au Journal officiel du 18 mai 2013, on note un pic de 1 500 mariages en septembre. Trois sur cinq concernent des couples d’hommes, ces derniers se mariant en moyenne à 50 ans environ, les femmes à 43 ans (versus 37 ans pour les hommes mariés au sein d’un couple mixte, et 34 ans pour les femmes). Autres chiffres marquants publiés, cette fois, par l’Institut national des études démographiques (Ined), le 18 décembre 2013 : 9 % des enfants nés en 2012 portent un double nom, et dans 8 cas sur 10, le nom du père est en première position. Commentaire de l’Ined à propos du dispositif du double nom, prévu par la loi n° 2002-304 du 4 mars 2002, applicable pour les enfants nés à compter du 1er janvier 2005 : « Notons que cette possibilité nouvelle de transmettre les noms des deux parents est encore peu connue du grand public ; en pratique, la loi a peu modifié les usages en matière de transmission patronymique ». Source :