La neutralité du cimetière et la pratique des carrés confessionnels

Mis à jour le , Vérifié le

De nombreuses lois prises depuis 1905 posant le principe de la neutralité-laïcité se caractérisent par un souci de réalisme afin de ne pas heurter des concitoyens de confessions différentes et de rappeler les valeurs de la République. En ce sens, il existe une interdiction de créer un cimetière ou d’agrandir un cimetière confessionnel existant. Ce principe de neutralité rend délicate la question des carrés confessionnels.

À noter que les départements de la Moselle, du Bas-Rhin et du Haut-Rhin bénéficient d’une situation dérogatoire et qu’un premier cimetière musulman public a été ouvert en 2012.

Des dispositions législatives disparates, solennelles et pragmatiques. Depuis la loi de 1905 concernant la séparation des Églises et de l’État (dont l’article 28 interdit l’existence de signes religieux dans les parties communes des cimetières) jusqu’à celle d’octobre 2010 interdisant la dissimulation du visage dans l’espace public sans oublier les dispositions contenues dans le Code général des collectivités territoriales, les lois posant le principe de la neutralité-laïcité du cimetière se caractérisent par un souci de réalisme afin de ne pas heurter des concitoyens de confessions…
Pour lire la suite du contenu, testez gratuitement pendant 15 jours
Déjà abonné ?
Pour acceder à ces contenus, merci de vous connecter.