Le droit à la sépulture

Mis à jour le , Vérifié le

Lorsqu’il a choisi l’inhumation, l’administré a le droit d’être enterré dans le cimetière de la commune lorsque son décès entre dans les cas de figure prévus par la loi. Depuis une loi de 2008, quatre catégories de personnes voient ouvert leur droit à inhumation dans un cimetière communal, hors cas particuliers.

Le maire peut refuser une concession funéraire dans le cimetière de sa commune. Un tel refus ne porte pas atteinte au principe d’égalité devant le service public sauf si la décision est motivée illégalement. Cependant, concernant la légalité d’un tel refus, la jurisprudence est pragmatique. Il existe également des cas de dérogations. Le maire n’est pas tenu d’autoriser l’inhumation de personnes domiciliées dans une autre commune d’autant plus dans l’hypothèse où cette commune supporte seule les charges d’entretien du cimetière.

Qui peut être enterré dans le cimetière d’une commune ? Les limites de la liberté de sépulture. « Terre ou cendre », il faut choisir entre cette alternative, la liberté de sépulture « tenue pour acquise » pouvant être « réduite aux acquêts »1 dans la mesure où cette liberté, ce droit à la sépulture se réduit à la seule alternative de l’inhumation ou de la crémation, les autres modes de sépulture étant illégaux (voir << La mort saisie par l’écologie : les nouveaux traitements et la réduction de l’empreinte écologique de la mort face au droit funéraire >>,n°5). Lorsqu’il a choisi l…
Pour lire la suite du contenu, testez gratuitement pendant 15 jours
Déjà abonné ?
Pour acceder à ces contenus, merci de vous connecter.